Cyrano de Bergerac
Dernière le mardi 31 décembre 2024
Joué du jeudi 31 août 2023 au dimanche 31 décembre 2023
Mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 21h00
Dimanche à 15h
En février 1917. Marguaretha Von Zelle alias Mata Hari est extraite de sa cellule pour être présentée devant le capitaine Bouchardon chargé de l’interroger avant son procès pour intelligence avec l’ennemi. Même si son sort semble scellé d’avance, son interrogatoire va lui permettre de revivre douze années d’une vie trépidante et hors du commun ; de ses premiers pas de danseuse à Paris et ses multiples conquêtes, jusqu’à ces jours de 1917 qui seront ses derniers en qualité d’espionne.
Plus d’un siècle plus tard, une autre vérité surgit : et si la danseuse n’avait été que la victime de la cruauté et de la lâcheté des hommes ?
Le destin d’une femme passionnée qui n’avait qu’une ambition, celle de vivre dans la joie, dans l’insouciance et surtout dans l’amour.
Succès Avignon 2023
Avec Ariane Mourier, Olivier Claverie, Bruno Paviot, Maud Le Guénédal
De Marc Fayet
Mise en scène Delphine Piard
Scénographie Bastien Forestier
Costumes Bérengère Roland
Lumières Denis Koransky
Musique Raphaël Sanchez
Chorégraphie Linda Faoro
Assistante à la mise en scène Laura Mottet
Dernière le mardi 31 décembre 2024
Dernière le samedi 23 novembre 2024
Depuis le mardi 22 octobre 2024
Dernière le dimanche 08 décembre 2024
Première le jeudi 23 janvier 2025
Première le mercredi 27 août 2025
Depuis le samedi 14 septembre 2024
Dernière le samedi 23 novembre 2024
Dernière le mardi 31 décembre 2024
Je ne connaissais pas Mata Hari. Je ne savais rien d’elle jusqu’à ce que Delphine Piard me fasse part de son désir de raconter son histoire, convaincue qu’il y avait dans ce destin celui d’une femme libre, éprise de liberté. Parce que j’ai le goût des itinéraires contrastés, celui surtout d’aller chercher ce qu’il y a derrière ce que l’on croit savoir d’un personnage, j’ai entamé mon enquête. Plus je découvrais quelle était la vie de cette artiste, cette danseuse, cette demi-mondaine, plus je me suis attaché à restituer de quoi elle était faite vraiment. J’ai alors partagé ses rêves, ses goûts, ses fantaisies, ses désirs, ses défauts, car si elle avait bien des talents, le seul dont elle était totalement dénuée c’était bien celui d’être espionne. J’ai voulu alors lui rendre une certaine forme de justice et retrouver la femme qui avait été étouffée par le mythe.
Marc Fayet – auteur
Flâner dans les librairies de Paris et tomber sur une biographie de Mata Hari. Voilà le commencement de cette aventure. Fascinée par ce personnage énigmatique je me suis lancée dans l’écriture. Ambitieuse mais peu satisfaite du résultat, j’ai décidé de faire appel à Marc Fayet, auteur talentueux de théâtre, et de le laisser narrer cette histoire de sa plume experte.
Mata Hari est une personnalité forte, rebelle, provoquante et libre. Une femme d’une modernité toute contemporaine.
Elle bouscule les fondements de la société en temps de guerre et se bat, parfois malgré elle, pour le droit des femmes. Elle dénonce à la fois la place de la femme dans la société, l’hypocrisie bourgeoise, les erreurs judicaires et met en exergue la réussite sociale… Tant de sujets forts qui restent très actuels.
C’est pour ces raisons que je mets en scène ce véritable personnage théâtral, un mythe resté dans les mémoires collectives et dont le charisme saura charmer encore le grand public.
La pièce est jouée par quatre comédiens. Deux personnages principaux : Mata Hari et le Capitaine Bouchardon.
Ainsi que deux autres comédien(e)s qui interprètent les divers personnages de l’histoire.
Mata Hari subit un interrogatoire et espère être graciée par les autorités françaises suite à sa condamnation pour espionnage. Elle nous fait vivre tout au long de la pièce, ses rencontres, ses joies, ses choix, ses peines et les raisons de ce triste sort.
En nous racontant son histoire, nous voyageons dans le temps. De sa Hollande natale à Paris et Berlin…et nous sommes évidemment spectateurs de ses représentations de danse tantrique qui ont tant fascinées.
La scénographie est simple et épurée afin de mettre en relief les personnages.
Un élément de décor central ; une cage dont Mata Hari serait prisonnière tel un oiseau que l’on empêche de voler, est le point de départ de la mise en scène.
Une métaphore évidente et une théâtralité justifiée pour ce personnage à la fois complexe et exceptionnel.
Nous faisons des allers retours entre l’ombre et la lumière. Les créations lumière et sonore sont des éléments très importants afin de participer à cette proposition de voyage fantasmagorique.
Contradictoire, mystérieuse, bafouée ou adulée ; c’est parce qu’elle résume bien des qualités et des défauts, des forces et des faiblesses, des espoirs et des blessures de chacun d’entre nous, qu’elle fascine et continuera de fasciner plus d’un siècle après sa disparition.
Delphine Piard – metteuse en scène